L'Origine Génétique des Nations
Message du Sabbat par Wade Cox © Tous Droits Réservés
Coordonnateur Général
8/11/28/120
En ce Sabbat, nous commencerons l'analyse des identités nationales des peuples de la terre et leurs origines. Une étude biblique sera publiée après l'achèvement de la série.
L'Origine Génétique des Nations
Un des avancements les plus importants dans la génétique humaine est celui de la mesure de l'ADN des hommes et des femmes.
Les hommes sont mesurés par le chromosome Y qui est passé de père en fils en ligne continue qui subit une mutation au cours du temps. C'est appelé l’ADNY. Seulement les hommes le portent par leur chromosome Y, étant XY. Les femmes ont les chromosomes XX. La science dit que ce taux de mutation est beaucoup plus lent que la Bible l'exige pour concorder avec son histoire des nations comme descendant de Noé.
Le lignage féminin est mesuré en testant leur ADN mitochondrique (appelé ADNMT) que les hommes autant que les femmes possèdent. La mitochondrie est regroupée en haplotypes qui sont reliés aux lignages des femmes dans lesquels ils surviennent et ce lignage est passé de la mère à sa progéniture dans le chromosome X, qu'ils possèdent tous, tant hommes que femmes.
L’ADNY et l’ADNMT sont mesurés de deux façons différentes. L’ADNY est mesuré dans ce qui est appelé les polymorphes. On attribue à ces polymorphes une valeur numérique et, selon la valeur au moment du test, les sous-groupes qui sont formés sont appelés clades et sous-clades du groupement global qui est appelé un Haplotype. Ces valeurs permettent de constater le changement dans les mutations et les lignages du ADNY.
L’ADNMT est déterminé en dénotant le site polymorphe comme par exemple 311C, signifiant qu’une mutation s’est produite à la paire de base 16,311 et la base qui a changé ici étaient en réalité changé à la cytosine. C'est ce changement du site polymorphe qui détermine la généalogie génétique, comme le parent passe à son enfant les polymorphismes de l'ADN qu'ils ont avec les mêmes valeurs numériques ou semblables. Ces valeurs lorsque testées qui ne sont pas exactement les mêmes que le parent sont désignées comme mutations. Les valeurs varient donc et ont déterminé les groupements tribaux des nations du monde.
Le système d’ADNY qui a été attribué au mâle de l'espèce humaine est groupé dans une série de Haplotypes de A à R.
La mesure étendue habituelle (utilisant le système Arizona) est d'habitude de 37 sites en tant que marqueurs. La mesure de base est faite pour les premiers douze, ensuite à 25 et ensuite jusqu’à 37 de ces sites polymorphes, ou emplacements pour déterminer le degré de relation et l’association des haplotypes. Il pourrait y avoir quelques 100 marqueurs ou plus évalués pour des changements (aussi connus comme polymorphismes). Un exemple de ce que pourrait être une structure d'ADNY typique est montrée ci-dessous :
1 | 393 | |
2 | 390 | |
3 | 19* | |
4 | 391 | |
5 | 385a | |
6 | 385b | |
7 | 426 | |
8 | 388 | |
9 | 439 | |
10 | 389-1 | |
11 | 392 | |
12 | 389-2 | |
13 | 458 | |
14 | 459a | |
15 | 459b | |
16 | 455 | |
17 | 454 | |
18 | 447 | |
19 | 437 | |
20 | 448 | |
21 | 449 | |
22 | 464a ** | |
23 | 464b ** | |
24 | 464c ** | |
25 | 464ème ** | |
26 | 460 | |
27 | GATA H4 | |
28 | YCA II a | |
29 | YCA II b | |
30 | 456 | |
31 | 607 | |
32 | 576 | |
33 | 570 | |
34 | CDY a | |
35 | CDY b | |
36 | 442 | |
37 | 438 | |
*Aussi connu comme DYS 394 |
** Le 5/19/2003, ces valeurs ont été rajustées à la baisse de 1 point à cause d'un changement de la nomenclature de Laboratoire. (Source Family Tree DNA Chart 2004/5) (Graphe ADN d’Arbre Généalogique 2004/5) |
Il y a des valeurs qui, lorsque testées, sont placées dans la colonne de droite de la table. Ces valeurs aident à déterminer si une personne est tombée dans un haplotype celte typique ou un qui se trouve parmi un type racial sémitique, ou amérindien, ou polynésien, ou chinois ou japonais. Pour correctement déterminer le type, on exécute ce qui est connu comme un test SNP (polymorphisme de nucléotide simple), mais les valeurs des tests des marqueurs 12, 25 et 37 nous pointent dans la bonne direction. Aucun groupe national n'est d’un haplotype génétique pur à l'exception de quelques tribus amérindiennes du groupe Q en Amérique du Sud (à partir des diagrammes produits par Dr. J. D. McDonald). La table ci-dessus, selon les valeurs testées, pourrait être celle du Celte R1b typique de l'Europe ou des Indiens d'Amérique, dont l'ADN appartient aux deux derniers haplotypes sur l'échelle.
L’ADNMT
La mitochondrie, initialement mis en séquence en 1981, est devenu connu sous le nom de la Séquence de Référence de Cambridge (CRS). Le CRS a été utilisé comme une base de comparaison avec l’ADNMT individuel. Autrement dit, à n'importe quelle place dans l’ADNMT individuel qui a une différence avec le CRS, elle est considérée étant une mutation. Si un résultat ne montre aucune mutation du tout, cela signifie que l’ADNMT correspond au CRS. Une mutation se produit a) lorsqu’une base remplace une autre base - par exemple un C (Cytosine) remplace un A (Adénine); b) lorsqu’une base n'est plus dans cette position, ou une délétion; et c). lorsqu’une nouvelle base est insérée entre les autres bases sans en remplacer une autre (une insertion).
C'est ainsi que l’ADNMT subit une mutation. L'ADN féminin original de l'espèce humaine a été restreint à sept femmes, mais en Europe seulement. Dans le monde entier, il y a environ 26 sous-embranchements de l'arbre du genre humain pour les lignages des femmes. Donc, on pourrait débattre que les lignages des femmes seraient explicables en termes bibliques en Europe seulement. L’ADNMT exige donc l’harmonisation avec l’histoire Biblique en expliquant la totalité des 26 lignes féminines.
Nous sommes dépendants de la science dans son organisation des haplotypes. À mesure que les polymorphes mutent, ils changent les valeurs et donc le taux de mutation peut bien causer un peu de mouvement entre les haplotypes pas encore identifiés.
Harmoniser la Bible et la Génétique
Si la Bible est pour répondre au défi posé par cette très importante découverte génétique, elle doit alors superposer cette structure au récit Biblique et expliquer la distribution des nations dans des termes qui peuvent tenir compte et répondre correctement aux défis posés par les arbres génétiques autant de l’ADNY que de l’ ADNMT de l'espèce.
Les lignages des femmes peuvent bien avoir un effet sur l’homme en causant des mutations que l'on ne connaît pas encore et un examen de ce système révélera peut-être aussi quelques aspects importants. Cependant, à présent, autre qu’une recombinaison connue, aucune conséquence sur les mutations masculines causées par la femme est scientifiquement connue.
Il semble y avoir un problème avec ce qui est appelé l'Arbre Phylogénétique du Chromosome Y en ce que le Haplotype A est la première branche manifestement divergente dans l'arbre et donc la première à diverger de Hgs B à R. Tous les haplotypes ont une branche où ils divergent.
Nous regarderons maintenant une vue d'ensemble du récit Biblique. La Bible dit simplement que Noé était parfait dans ses générations et qu'il a engendré Japheth et ensuite Ham et ensuite Shem. La progéniture des fils de Noé est inscrite et les tribus et la distribution sont notées et ainsi nous accordent quelques indices précieux pour le comparer au registre de l'ADN.
Les récits Bibliques ont été interprétés comme ne permettant seulement que huit personnes sur l'arche, cependant, les écrits peuvent se référer à huit hommes, vu que les femmes n'ont jamais été mentionnées dans les généalogies antiques sauf dans des cas très rares et parfois seulement dans la rature d'un préfixe du nom des pères (voir l’étude La Généalogie du Messie (No. 119)).
Ce scénario de huit hommes est probable vu que Canaan était assez vieux dans la première moisson de vin après le déluge pour avoir sodomisé ou châtré Noé quand il était ivre de nouveau vin. Les traditions juives abordent l'un ou l'autre des scénarios. C'est la raison de la malédiction biblique de Canaan. Le dernier cas est important pour le registre de l'ADN en ce que seules les femmes des fils auraient alors continué la reproduction et l’ADNMT de la femme de Noé se serait arrêté à moins qu'il n'y ait eu des filles de la femme de Noé présentes aussi, ce qui est possible si seulement les hommes sont mentionnés.
Les lignages des hommes étaient donc Japheth et Shem avec leurs femmes et Ham et les fils de Ham (quatre) et leurs femmes totalisant sept hommes et sept femmes en plus de Noé et sa femme.
Cela permettrait alors aussi huit femmes incluant la femme de Noé, fournissant ainsi les sept lignages féminins principaux d’ADNMT, et cela semble s'accorder avec les découvertes actuelles des haplotypes d’ADNMT, mais pour l'Europe seulement. On pourrait argumenter que quelques lignages d’ADNMT sont des divisions postérieures. La preuve scientifique indique qu'il y avait sept prétendues "Èves" dans le bassin génétique de l’ADNMT pour le Caucasien mais il y a 26 lignes féminines en tout. Donc, l'explication doit rendre compte de la séquence complète. L'argumentation pourrait ainsi être avancée qu'il y avait 26 femmes sur l'arche qui ont continué la reproduction.
Cette opinion placerait la science en harmonie directe avec le récit Biblique en ce qui concerne le lignage des femmes. Nous constaterons aussi que lorsque nous regardons le registre d’ADNMT pour le lignage des femmes, nous sommes alors capables d’établir la correspondance des divisions féminines avec les divisions masculines d’ADNY et ainsi voir la dispersion des familles de Noé dans leur distribution dans le monde. Nous examinerons cet aspect plus tard.
Le bassin génétique de Noé
Noé était reconnu comme étant pur dans ses générations. La Bible maintient aussi que les personnes dans l'Arche étaient toute de la famille de Noé. Ainsi, pour rendre compte correctement de la diversité génétique, Noé doit avoir maintenu la capacité d’avoir une progéniture génétiquement distincte et cette progéniture avait les caractéristiques de la ligne dont elle est issue mais pas la séquence complète que Noé avait à l'origine.
Les opinions conventionnelles sur les systèmes d’ADNY sont telles qu'elles comptabilisent 35,000 ans dans le passé et certains disent 60,000 à 130,000 ans et que les niveaux de mutation sont lents. Cette opinion étendue est basée sur des modèles mathématiques, mais apparemment pour promouvoir un modèle en évolution. En outre, aucune connaissance n'est tenue compte de l'impact des divers systèmes d'ADN féminins. L’ADNMT est mesuré mais les effets du Chromosome X féminin sur la structure de l’ADNY masculine sont considérés comme importants et on argumentera qu'il cause des mutations dans la structure de l’ADNY à un taux beaucoup plus rapide que ce que l’on croit permis par le modèle actuel.
Une des histoires connues que nous pouvons examiner est celle des Juifs et nous pouvons identifier un nombre de nations qui viennent d'eux et dans leur structure d'ADN, nous pouvons voir beaucoup de peuples qui ne sont pas réellement des Sémites selon la connaissance actuelle. Par exemple, 52 % de tous les Lévites Ashkénaze ne sont pas des Sémites selon les modèles d’ADNY et les explications actuelles. Donc, nous pourrions avoir la preuve ici de l’existence d'un grand nombre de gens convertis au Judaïsme se mariant dans les tribus. Selon toute probabilité, cela pointe à la conversion des Khazar comme étant la source des Lévites Ashkénaze. Nous examinerons cet aspect ci-dessous.
En outre, nous savons que le Clan Buba du peuple Lemba au Zimbabwe dans le lignage d’ADNY sont tous Cohen de Lévi et les Lemba sont principalement de l’ADNY juif, bien qu'ils soient noirs ayant pris des femmes africaines après qu'ils ont été isolés à la captivité babylonienne. Leur Judaïsme est beaucoup plus fondamental que le Judaïsme de post-captivité et leur détermination du calendrier est basée sur la conjonction déterminée d'avance. Ils ont maintenu leurs croyances sous une forme très simple pendant 2,500 ans séparément de Juda.
Pour que Noé puisse être le père de la structure humaine, il est reconnu pour avoir eu la capacité pour l'infrastructure d’ADNY suivante vu que tous les humains sont descendus de lui. N'importe quel homme sur la planète aura seulement les mutations qui signifient seulement sa branche et son tracé.
M91, SRY 10831a, M42, M94, M139, M60, M181, RPS4Y711, M216, JAPPENT M145, M203, M174, SRY 4064, M96, P29, P14, M89, M213 et le noyau pour les dérivées suivantes.
Les divisions qui sont issues de lui sont comme suit.
Les fils de Ham :
Le haplotype d’ADNY (Hg) A : M91 et dérivées subséquentes
A1 : M31,
A2 : M6, M14, M33, M49, M71, M135, M141, P3, P4, P5, MEH1, M196, M206
A3 : M32,
A3a : M28, M59
A3b M144, M190, M220
A3b1 : M51
A3b2 : M13, M63, M127,
A3b2a : M171
A3b2b : M118
Cet arbre est distinct des autres Hgs B à R.
Ce groupe est trouvé principalement au Soudan > 45 % en Éthiopie > 15 % et en Afrique du Sud > 30 %. De très petits éléments de Hg A sont trouvés au Cameroun, apparemment au Maroc et parmi les Pygmées en Afrique Centrale. La majorité de ces autres sont ExE3b et B pour les Pygmées et en Afrique du Sud, ou pour le Maroc E3b.
L'Afrique est principalement ExE3b et E3b avec le groupe B distribué parmi eux.
On voit aussi l'incidence de A en Afrique avec le haplotype C à sa racine, précédent un groupe qui est resté en Afrique et une branche qui a quitté l'Afrique (voir ci-dessous).
Le haplotype B est compris de M60, M181 alors
B1 : M146
B2 M182,
B2a : M150,
B2a1 : M109, M152, P32
B2a2 : M108a
B2a2a : M43
B2b1 : P6
B2b2 : M115, M169
B2b3 : M30, M129
B2b3a : M108b
B2b4 : P7
B2b4a : P8
B2b4b : MSY2a, M211
Le haplotype B apparaît en pourcentages plus petits au Mali, au Cameroun, parmi les pygmées de l'Afrique Centrale, en Afrique du Sud, au Soudan et en Éthiopie. Les haplotypes A et B n'apparaissent pas de manière importante à l'extérieur de l'Afrique ou des Américains Africains.
Le Haplotype C
Le haplotype C est un haplotype très intéressant. Il est dérivé des groupes d'ADN M168 et P9 et ensuite des segments RPS4Y711 et M216 qui forment le groupe C de base. Le groupe C de base est trouvé parmi les autochtones australiens. Les divisions sont :
C1 : M8, M105, M131
C2 : M38
C2a : P33
C3 : M217, P44
C3a : M93
C3b : P39
C3c : M48, M77, M86
Les groupes C sont trouvés parmi les gens suivants :
Autochtones australiens > 65 %
Maori > 80 %
Polynésiens français > 55 %
Samoans Occidental > 30 %
Des pourcentages plus petits sont trouvés en Irian Jaya, Bornéo (Kalimantan), la Nouvelle Grande-Bretagne et les Philippines,
Des pourcentages plus petits sont aussi trouvés en Chine et au Japon.
Les pourcentages principaux sont alors trouvés en Asie du Nord :
Mongols jusqu’à 60 %
Buryats jusqu’à 65 %
Evenks jusqu’à 70 %
Koryaks jusqu’à 35 %
Altaïques jusqu’à 23 %
Kazakhstan jusqu’à 42 %
Uzbeks jusqu’à 15 %
Kirghizstan environ 10 %
Yakuts 10 %
Il y avait un élément qui s'est déplacé dans les Indiens d'Amérique en Alaska (disons environ 42 %) et ensuite au Chippewa ou Na-Dene au Canada (+ - 6 %) et au Cheyenne (> 14 %) et à l'Apaches (> 12 %) aux États-Unis. Il y a un très petit pourcentage dans les Esquimaux du Groenland montrant un contact arctique important.
C'est une question de grande importance que nous avons été capables de déterrer le point de départ pour ces peuples et ces tribus en Asie. La Caverne Supérieure Choukoutien en Chine (découverte en 1930 excavée par Pei en 1938-1940) a été reconnue comme étant la demeure d’un groupe familial occupant les mêmes strates et comprenant des types de Mélanésiens, d’Esquimaux et de Mongols. Weidenreich a affirmé que les restes de Wadjak étaient plutôt les restes d’une femme adulte dans la Caverne Supérieure Choukoutien qu'avec n'importe quels Méditerranéens jusqu'ici (R. M et C. H Berndt, Aboriginal Man in Australia (Homme Autochtone en Australie), Angus et Robertson, 1965, pp. 30, 32-33).
Précédemment, Huxley (1870) avait classifié l'autochtone australien comme étant l'avant-garde des Dravidiens qui ont quitté la Méditerranée et l'Égypte et ils sont allés en Inde et jusqu’en en Australie. Il a considéré les tribus de Dekkan Hill et de manière plus précaire, les Égyptiens antiques comme étant les seuls liens avec les Australiens Autochtones (ibid p. 33). Il avait classifié les hommes primitifs en quatre types de Negros, Mongoloïdes et Xanthochroïques (de peau jaune) avec les Australoïdes comme étant les quatre types de l’homme primitif. Les Aborigènes tasmaniens, il les a classifié comme une branche Mélanésienne des Négros. Wallace (1893) avait dit que les Australiens n'étaient ni Négroïdes, ni Mongoloïde et les a classifiés comme étant des Caucasiens primitifs (ibid). Cependant, cela a été démontré comme étant incorrect et les Autochtones australiens sont descendants directs de la division du Haplotype C qui ont quitté l’Afrique.
Nous savons maintenant à partir de l'ADN que les découvertes dans la Caverne Choukoutien de la même famille avec ces trois types étaient en fait correctes. L’ADNY des groupes tribaux démontre que ces gens sont en effet tous descendus des mêmes lignes paternelles et les Australiens sont la structure C de base qui est allé en Australie de l'Afrique via le Nord avec les Mélanésiens et les Polynésiens développant le Pacifique et les Mongols et ce que sont devenues les tribus du grand nord en allant dans l'Asie du Nord.
Il y n’a donc aucun ADN publié (connu de l'auteur) des Australiens primitifs qui relie les Autochtones Australiens existants avec les premières découvertes en Australie. Il y a deux groupes principaux d’ADNY en Australie et ils sont les haplotypes C et K, avec un premier haplotype RxR1 > 10 % qui est trouvé en quantité significative seulement au Cameroun (> 40 %) en Afrique et avec des groupes plus petits en Ouzbékistan et parmi les Dravidiens et ils sont rares en tous cas. Ce groupe RxR1 justifierait les liens à l’Afrique et aux Dravidiens. Cependant, c'est le seul lien que les Aborigènes australiens ont avec les Dravidiens. Le groupe C de base est un bien meilleur lien et donc dans l’ensemble, les Autochtones sont venus des groupes africains qui ont aussi formé des groupes au Cameroun et dans le Nord de l'Afrique orientale. La grande majorité des Européens sont R1a et R1b et pourraient être considérés comme étant descendus de ce lien d'ADN RxR1 primitif. Cependant, on considère le haplotype RxR1 comme excluant toute origine primitive pour les Aborigènes. L'incidence de 25 % de K Hg montre le mouvement des premiers Mélanésiens (proto) dans l'Australie par le nord. Les groupes C semblent être venus de l'Afrique/Moyen-Orient dans l'Asie Centrale. Cet aspect est explicable bibliquement par la division des descendants de Cusch. Les descendants de Cusch occidentaux sont entrés en Afrique par le Soudan et les descendants de Cusch orientaux sont allés d'abord en Inde et ont ensuite continué en groupes. Après l'invasion arienne de l'Inde en 1000 BCE, ils semblent avoir quitté l'Inde. Les Aborigènes se sont séparés probablement tôt à cause de leur existence nomade et sont allés au sud. Les autres sont allés à l’est et au nord en Asie et ensuite dans le Pacifique. Ainsi, on peut expliquer l'origine africaine par une division au Moyen-Orient plutôt qu’un mouvement issu de l'Asie et il y a donc une origine de l’Asie centrale non seulement pour cet élément des Aborigènes, mais aussi pour le système entier du groupe C des Mongoles et du Pacifique. Les groupes R de base sont reconnus comme ayant été formés en Inde au Pakistan plutôt qu'être indicatifs d'une origine du Moyen-Orient avec une migration vers l'Afrique et l'Australie. Nous regarderons cet aspect en traitant de Hg R. Les divers groupes linguistiques (8) pour les Aborigènes indiquent environ huit vagues dans l'Australie pour au moins trois systèmes tribaux Hg et probablement une migration plus diversifiée.
Il n'y a aucun haplotype C en Amérique du Sud et donc le supposé lien entre le peuple de Maori et les Américains du Sud est un mythe. L’ADNY prédominant en Amérique est le Haplotype Q avec le C y apparaissant en nombre beaucoup moindre et seulement de l'Alaska vers l'Amérique du Nord centrale dans les peuples Na-Dene, Cheyenne et Apache.
On considère que le groupe C pourrait être mal placé dans les diagrammes et devrait peut-être être relié de plus près aux groupes K qui forment le proto Mélanésien de Hgs K et M. Il pourrait peut-être changer de place avec le Haplotype E, mais étant donné les arguments de A et C ci-dessus en Afrique, il pourrait ne pas en être ainsi. Le mouvement des groupes C étaient les groupes mineurs avec Q qui sont allé dans les Amériques. La sagesse conventionnelle affirme qu'ils se sont déplacés il y a 12-15,000 ans mais les références des temps de la Bible disent autrement.
Les Maoris ont affirmé à l'auteur que les traditions des canoës, qui relatent le mouvement des tribus et leur généalogie à ces canoës arrivant en Nouvelle-Zélande, permettent vraiment en fait une possible origine africaine du Maori. Cependant, l'ADN regroupant le C, avec l'incidence de O, semble exiger l'origine de l’Asie centrale et le mouvement de la côte chinoise coïncidant peut-être avec l'expansion du Han. Il y a une trace d’ADNY (O) asiatique de l'Est et du Sud-est dans le Maori, mais il y a des éléments plus grands dans les Samoans Occidentaux et, dans une mesure légèrement moindre, parmi les Polynésiens français. Cela peut bien indiquer une influence Malaisie/Philippine sur les tribus du Pacifique du système C, mais une telle influence n'est pas évidente en Irian Jaya, en Papoua Nouvelle Guinée et en Nouvelle Grande-Bretagne où nous pourrions nous attendre à les trouver plus aisément. L'arrivée du Maori en Nouvelle-Zélande est bien tardive et ils ont remplacé deux civilisations précédentes en Nouvelle-Zélande dans les premiers siècles du deuxième millénaire de l'ère actuelle. Le premier était une culture de type papoue, qui a été forcée de migrer et le deuxième semble être presque celte dans ses structures en pierre. Leur mouvement est ainsi tout à fait distinct du mouvement Autochtone australien précédent de C et de RxR1.
Le Haplotype D
Le haplotype est formé du groupe D et E à la division YAP avec M145 et M203 comme la branche pour tous les deux et M174 s’infiltrant dans le D :
D1 M15
D2 M55, M57, M64a, P37a, P41a, 12f2b
D2a : P12, P42
D2b : M116a
D2B1 : M125
D2b2 : M151
Ce haplotype est limité à deux peuples d’importance. Ceux-ci sont le Japon (> 40 %) et le Tibet (> 50 %). L'incidence du Hg indique que les japonais et les tibétains étaient jadis un peuple occupant les Steppes orientales et ils sont allés vers le nord-est dans le Japon et vers le sud dans les montagnes du Tibet. La langue des japonais est le Uralique Altaïque et elle a beaucoup en commun avec le finlandais et le hongrois, le turc, l’altaïque, le mongol, le mandchou/Tungus, le vieux coréen et les langues sibériennes du nord. Donc, nous pouvons supposer que le haplotype D était jadis une tribu avec un système de langue commun avec ceux du Haplotype C et d'autres identifiés ci-dessous. L'autre Hg pour les japonais et les tibétains indique que les chinois s'étaient entrecroisés avec eux au cours des siècles, affectant sans doute le système de langue et les coutumes des régions de leur mouvement. Les japonais ont une incidence plus haute de Hg C que les Tibétains, peut-être dû à leur exposition aux Mongols, aux Buryats et Koryaks. Cependant, l'incidence de l'Autochtone Ainu peut aussi y être un facteur en raison du remplacement de la population dans les invasions japonaises postérieures.
L'autre incidence d’importance de D provient peut-être de l'influence du commerce des japonais dans les temps anciens en allant à Sumatra et à Malaya. L'incidence de plus grande importance est à Sumatra jusqu’à 10 %. L'incidence en Malaya est moins de 5 %, comme est le groupement R1a là aussi et pour F, C et le M avec une incidence légèrement plus haute du K. Bornéo a moins de 5 % de groupe D aussi, aussi bien que les Uygurs, Altaïque, les Mongols, les Kirghiz, les Ouzbékistaniens et les Esquimaux Sibériens.
Le Haplotype E
Le haplotype E est trouvé en Afrique dans l’ensemble. Il continue la division YAP à M145 et M203 à SRY 4064 M96 et P29, qui forme la base E.
E1 : M33, M132
E1a : M44
E2 : M75
E2a : M41
E2b : M54, M85, M90.
E3 : P2, DYS 391p
E3a : M2, P1
E3a1 : M58
E3a2 : M116b
E3a3 : M149
E3a4 : M154
E3a5 : M165
E3a6 : M10, M66, M156
E3b : M35, M215 (omis de quelques diagrammes mais contenu dans Family Tree DNA 2005 Y-Chromosome Phylogenetic Tree (Arbre généalogique ADN 2005 –L’Arbre Phylogénétique), voir www.familytreeDNA.com)
E3b1 : M78
E3b1a : M148
E3b2 : M81
E3b2a : M107
E3b2b : M165
E3b3 : M123
E3b3a : M34
E3b3a1 : M136
Les groupes E sont trouvés en Afrique avec une incidence plus petite dans le Moyen-Orient et l'Europe du Sud. Certains spéculent l'incidence de E3a au Royaume-Uni comme étant des esclaves romains en Grande-Bretagne, tandis que d'autres les considèrent comme des esclaves introduits en des temps postérieurs. Les deux opinions peuvent bien être correctes.
ExE3b est le plus élevé au Burkina Faso à bien plus de 90 %, peut-être 99 %.
ExE3b est élevé au Mali (60 %), au Cameroun (45 %), parmi les pygmées (65 %) et en Amérique du Sud (55 % approximativement). Ce groupe a une faible incidence au Soudan et en Éthiopie.
E3b est très élevé au Maroc (approximativement 75 %) avec une incidence de Hg J à approximativement 10 %.
Il y a une incidence d’importance au Mali (25 %), au Soudan (25 %) et en Éthiopie (55 %,) en Amérique du Sud (moins de 10 %). 15 % des Arabes du Moyen-Orient et les Persans sont E3b et environ 10 % des Italiens et des Ibériens et entre 5 % et 10 % des allemands et des russes sont E3b et jusqu’à 5 % des Géorgiens et des Arméniens sont E3b. Les juifs européens de l'Est sont à 25 % E3b. Ils peuvent bien avoir été convertis au Judaïsme à partir du Soudan et de l'Éthiopie, vu qu’il y a des éléments sémitiques dans les deux régions. Nous examinerons ces aspects quand nous regardons les haplotypes sémitiques ci-dessous.
Ces Haplotypes A à E sont les fils de Ham. Nous tenterons d'identifier leurs tribus à une date ultérieure.
Tel que mentionné, le Haplotype C peut bien avoir été mal placé et devrait probablement apparaître après la position où E se trouve dans l'arbre, au côté de F du côté de ce qui est appelé la division YAP. D et E sont tous deux définis par une insertion sur le Y que le D et le E partagent, tandis que le C et le F n'ont pas cette insertion. Ils apparaissent plus fréquemment ensemble dans les emplacements tribaux.
Le Haplotype F
Le haplotype F est issu de la division entre le Yap M145 et M203 pour le D et E et la division RPS4Y 711 M216 pour le groupe C. C'est un petit groupe et il agit parfois comme un fourre-tout parce que les chercheurs n'ont pas fait assez de tests pour déterminer le groupe correctement. Il y a des petits groupes F dans la Géorgie/Arménie, la Perse, Ouzbékistan, parmi les Tartares Kazan et au Kazakhstan. La conclusion est que la racine de base de F est presque disparue, mais les fils prolifiques ont survécu et ont prospéré, produisant ainsi les groupes nationaux principaux et les mutations qui ont découlé de cette branche.
Cette branche détermine tous les autres haplotypes de F à R.
Le F de base est P14, M89, M213.
En termes bibliques, tant Shem que Japheth ont passé ce haplotype central à toute leur progéniture. Peut-être Ham l'a aussi passé à un de ses fils. Les diagrammes montreraient les fils de Ham comme étant très divergents.
Nous continuerons l'examen au cours des quelques semaines prochaines.
( Janvier 2006 Copyright )
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